Tout d'abord, madame Benin – j'associe évidemment à ma réponse votre collègue M. Mathiasin –, je vous dis merci. Vous tenez un discours engagé en faveur de la vaccination dans les territoires ultramarins ; cela compte. Malheureusement, ce n'est pas le cas de la totalité de la classe politique dans les outre-mer, malgré la situation sanitaire catastrophique qui y prévaut depuis plusieurs semaines. Je vous remercie donc pour votre courage et votre mobilisation.
Concernant la situation épidémique ultramarine, à la suite de l'instauration de mesures de plus en plus difficiles, de plus en plus contraignantes, allant jusqu'au confinement total, notamment en Guadeloupe, à partir de la mi-juillet, l'incidence épidémique diminue, même si elle reste élevée.
Quant à la pression sanitaire et hospitalière, elle reste encore très importante. Sébastien Lecornu s'est rendu en Guadeloupe, ainsi qu'en Martinique où j'étais avec lui cet été. Nous avons vu, de nos propres yeux, ce que voulait dire « pression épidémique » dans les territoires ultramarins