Ma question s'adresse à Mme la ministre de la transition écologique. Cet été aura été celui des grandes catastrophes naturelles, phénomènes exacerbés par le changement climatique. Une autre crise, moins visible, doit nous préoccuper tout autant : l'érosion continue de la biodiversité. En cinquante ans, les populations mondiales des vertébrés ont décliné en moyenne de 68 %. L'une des causes majeures de l'effondrement de la biodiversité est la pollution plastique.
La mer Méditerranée, c'est 1 % des eaux salées et 7 % de la pollution plastique ; une mer qui se renouvelle très lentement tous les quatre-vingt-dix ans ; une mer qui est en train de mourir et qui disparaîtra dans vingt ans si rien n'est décidé. Le berceau de l'humanité, le berceau méditerranéen, sera perdu.
Depuis vendredi, Marseille, symbole de la Méditerranée, accueille le congrès mondial de la nature. Sous l'égide de l'UICN (Union internationale pour la conservation de la nature), il doit permettre d'ancrer dans l'esprit collectif que la biodiversité est un enjeu fondamental ; il doit permettre à la France de porter plus haut son ambition environnementale.
Madame la ministre, vous avez embarqué vendredi sur le bateau d'Expédition 7