Vous l'avez rappelé, après M. Teissier, les problèmes d'insécurité sont bien réels à Marseille, comme les problèmes de scolarisation des enfants : près de 200 écoles doivent être reconstruites ; 32 sur 470 sont encore de type Pailleron, ce qui nous ramène au début des années 1970.
Vous connaissez toutes et tous aussi la situation du logement dans cette ville, qui compte 40 000 logements indignes. Selon la Fondation Abbé Pierre, 100 000 Marseillais vivent dans des conditions tout à fait inadmissibles. Chacun a en mémoire la catastrophe de la rue d'Aubagne.
Ces sujets sont sérieux, et exigent la mobilisation de l'État au plus haut niveau. Et l'État se mobilise : à Marseille comme dans les autres territoires en difficulté, il répond « présent ».