Les mesures récentes pour l'éducation prioritaire, comme désormais la division par deux des classes en grande section, en plus du CP et du CE1, et les mesures d'attractivité avec les primes que nous avons créées en réseau d'éducation prioritaire renforcé – REP+ – participent à la construction d'une école de la confiance.
Aujourd'hui, nous voulons aller plus loin pour qu'il y ait un bâti scolaire digne de ce nom et une organisation reposant sur le travail d'équipe. Il y a deux sujets. Il y a l'expérimentation que nous mènerons à Marseille. Le temps imparti ne me permet pas d'aller jusqu'au bout de l'explication, mais ces jours-ci nous affinerons avec vous, la représentation nationale, et évidemment avec les organisations syndicales ce que cela signifiera. Ces expérimentations visent à être à l'avant-garde de ce que peut être l'esprit d'équipe au service des enfants de Marseille. Il y aura une période de transition de plusieurs années pour reconstruire le bâti. Il faudra donc faire preuve d'un esprit de projet avec de véritables chefs de projet ; c'est le sens de ce qu'a dit le Président de la République.
Puis la proposition de loi de Cécile Rilhac sera bientôt à nouveau discutée à l'Assemblée nationale. Ce sera le moment de parler de la direction d'école en général, mais pas forcément pour aller dans votre sens ; le débat est encore ouvert. Nous avons beaucoup travaillé avec la députée depuis maintenant plus de trois ans et un résultat prometteur se dessine. En effet, l'école primaire a été la grande priorité du quinquennat avec non seulement l'attribution de moyens en conséquence, mais aussi la promotion d'un état d'esprit visant à renforcer l'esprit d'équipe. Celui-ci suppose évidemment une direction d'école à la fois appuyée par l'État et dotée des moyens lui permettant d'exercer sa responsabilité qui est considérable, c'est-à-dire l'avenir de nos enfants.