…et aucun problème d'importance n'est remonté jusqu'à nous.
Il est important de le préciser car, si tout semble normal, nous sommes non dans une situation ordinaire mais dans une crise sanitaire, et tout cela n'a été possible que grâce à la présence, sur le terrain, de femmes et d'hommes exceptionnels : les personnels de l'éducation nationale, les professeurs et les personnels des collectivités locales qui, tous ensemble, ont permis une rentrée comme celle-ci. C'est notre grand et beau pays qui a rendu possible une chose pareille, et nous devons être fiers de notre école, unis dans la gratitude vis-à-vis des professeurs.
Si cette rentrée est marquée par la crise sanitaire, j'ai à cœur de souligner toutes ses autres dimensions et de rappeler les leviers dont nous disposons pour que l'année scolaire se déroule le plus normalement possible.
Le premier d'entre eux consiste à tester, alerter, protéger – autrement dit, tester au maximum, de manière différente dans le premier et le second degrés, savoir repérer et rompre les chaînes de contamination.
Dans le second degré, cela ne passera pas par la fermeture de classe, mais par l'identification des cas contacts. Quand on est cas contact – ce qui n'est pas nécessairement le cas lorsqu'on est dans la classe d'un élève déjà contaminé –, on doit rester chez soi, sauf si l'on a été vacciné.
Ceux qui doivent rester chez eux ne seront, à mon avis, pas très nombreux : en effet, il n'y a aujourd'hui que 545 classes fermées en France, soit un peu plus de 0,1 % ce qui correspond à peu près à la situation de l'an dernier. Pour ces élèves quoi qu'il en soit, le protocole de continuité pédagogique – spécifique à chaque établissement – s'appliquera et ce pendant seulement sept jours, dispositif qui n'a donc rien à voir avec le confinement.