Sans vouloir enfoncer des portes ouvertes, je tiens à souligner que la priorité des priorités est d'augmenter le taux de vaccination en outre-mer, comme en métropole, d'ailleurs. Pour cela, il faut créer les conditions de la confiance, pour une population rendue suspicieuse par l'affaire catastrophique du chlordécone, on le sait – sans parler de la tendance d'une partie de la population locale à recourir à des herbes traditionnelles, dont on peut douter qu'elles apportent une réponse efficace à la maladie que nous connaissons.
La vaccination de la population est capitale. Il faut redoubler d'efforts de conviction. Je crois à la pédagogie, je crois à l'information, je crois au respect des populations, je crois qu'il faut s'appuyer sur les professionnels plutôt que sur la coercition. La priorité est bien là : c'est l'effort pédagogique en faveur de la vaccination dans l'outre-mer comme en métropole.