Si l'on aime la France avec l'outre-mer, on doit agir autrement : nos compatriotes ultramarins lisent de la défiance dans votre politique. Qu'on soit d'accord ou pas avec eux, c'est la réalité, et beaucoup de parlementaires ultramarins, quel que soit le banc sur lequel ils siègent, le disent et le répètent.
J'aimerais que M. Véran soit un peu plus modeste quand il va outre-mer, et j'aimerais qu'il considère un peu mieux les ultramarins. J'aimerais qu'on nous propose un projet global, et non un simple état d'urgence – contre lequel je voterai quoi qu'il en soit.