Avec un taux d'incidence de 159,2 au 2 septembre et 51 % de la population primovaccinée, La Réunion se rapproche progressivement de la moyenne nationale, qui présente un taux d'incidence de 148,1 et 72 % de primovaccinés.
Or, avec un taux de contamination comparable, aucune prorogation n'a été proposée pour l'Hexagone. La prolongation de l'état d'urgence sanitaire sur le territoire réunionnais ne répond donc pas à un besoin d'harmoniser la politique de gestion de la crise sur le territoire national ; en outre, les données de santé ne la rendent pas nécessaire. Il serait pourtant essentiel de justifier cette décision, qui non seulement vient nier les efforts de la population réunionnaise en matière de respect des normes sanitaires et de vaccination, mais encore risque d'affecter durablement le fragile tissu économique de notre territoire. Et le ministre délégué chargé des petites et moyennes entreprises nous a dit, cet après-midi même, devoir attendre la fin de la crise sanitaire pour proposer des solutions !
En conséquence, le territoire réunionnais ne peut qu'être exclu du dispositif proposé.