Certes beaucoup reste à faire, mais, alors que nous discutons de l'état d'urgence sanitaire, la teneur de nos débats m'accable. Je reçois des SMS de familles qui nous regardent et qui les jugent intolérables après autant de morts, pour lesquels les pompes funèbres ont dû acheter des containers de cinq ou six pieds pour y loger les cadavres et les cercueils.