Conformément à ce que j'ai dit plus tôt, il vise à créer, au niveau national, un comité de suivi de l'état d'urgence sanitaire dans les outre-mer. Ce comité serait chargé de renforcer le dialogue, le partage d'information ainsi que la coordination interministérielle autour de la crise sanitaire dans les outre-mer ; il devrait pouvoir émettre des avis sur tous les sujets en lien avec l'état d'urgence sanitaire et l'épidémie de covid-19, y compris concernant les mesures à adopter afin de renforcer la résilience des territoires ultramarins dans l'éventualité d'une reprise de la crise.
Il s'agit d'engager un dialogue stratégique entre l'État et les territoires ultramarins, y compris sur des sujets non sanitaires mais directement liés à la crise actuelle comme la relance économique ou de l'accès de la population à des services publics de qualité. Ce premier pas vers un comité plus global serait adapté à l'urgence dont nous débattons aujourd'hui.