Même avis. Je tiens toutefois à rassurer les parlementaires : ces comités existent, et j'en ai moi-même présidé un en urgence, en plein cœur du mois d'août, dans les deux territoires concernés. Ils associent non seulement les élus locaux, les parlementaires, les services de l'État, l'agence régionale de santé, mais aussi la médecine libérale. Si le dispositif n'était pas suffisant, il serait possible de l'adapter sans passer par la loi. Toutefois, si l'on se dit la vérité entre nous, il faut avouer qu'il y a de plus en plus d'absents à ces comités ; on peut forcer les choses par la loi mais, dans la pratique et dans le temps, l'éloignement se fait.
Néanmoins, monsieur Leseul, votre raisonnement est juste et nous partageons votre état d'esprit. Pour informer l'ensemble de nos concitoyens, nous pourrions peut-être publier, sur le site des préfectures des territoires concernés, la feuille de présence des participants, ce qui permettrait à chacun de vérifier qui est invité est, le cas échéant, qui vient. Car – je ne parle pas de vous, monsieur le député, mais j'ai cru entendre des choses en discussion générale – ceux qui réclament plus de considération et de partenariat dans la manière de travailler sont en général ceux qui ne sont pas présents aux réunions organisées par mon cabinet, par les préfets ou par les directeurs généraux des ARS.
Comme je n'ai qu'un seul but, la vérité et l'information de nos concitoyens, et que la transparence me semble de bon aloi dans une démocratie, je vous demande de retirer votre amendement. Si besoin était, nous pourrions réfléchir à un élargissement des comités à des associations, mais il importe surtout de dire, de manière transparente, qui vient vraiment à ces comités. Cela intéresserait la plupart de nos concitoyens.