Même avis, monsieur le député. J'ajoute qu'il peut être compliqué de parler d'évaluation du passe au moment où on parle d'état d'urgence sanitaire. Comme je m'y suis engagé publiquement, il n'est pas question d'aller plus vite que la musique, dans des territoires qui sont confinés ou sous couvre-feu.
Ensuite, comme je l'ai dit à de nombreuses reprises et comme Olivier Véran l'a répété lors des questions au Gouvernement, il s'agira plutôt de l'adapter. En effet, contrairement à ce qu'on a pu entendre ici ou là depuis le début de nos discussions, nous n'avons pas cessé d'adapter l'ensemble des règles à chaque territoire d'outre-mer. En Guyane, territoire grand comme le Portugal, le virus ne circule pas de la même manière sur le Maroni et à Cayenne. Nous avons donc passé notre temps à adapter ces règles à la saisonnalité ou à d'autres critères et nous continuerons à le faire en dialoguant avec les élus, parce que nous défendons la démocratie représentative, n'en déplaise à certains, mais aussi la démocratie sociale, notamment les organisations paritaires patronales ou salariales.
Je vois évidemment dans votre demande de rapport un appel lancé aux services de l'État pour qu'ils s'assurent que les instances légales des entreprises sont bien informées mais cela n'est pas propre aux territoires d'outre-mer. Je vous demanderai donc de retirer votre amendement.