En préambule, le groupe UDI-I souhaite renouveler l'expression de sa reconnaissance et de son soutien aux soignants qui acceptent de grossir les rangs de ceux qui se trouvent en première ligne dans les territoires ultramarins.
Ce projet de loi s'impose dans l'urgence pour assurer en Polynésie française la continuité de l'état d'urgence sanitaire qui, sans ce texte, expirera dans quelques jours. Le taux d'incidence de la maladie dans certains territoires ultramarins, le taux de vaccination de la population et la mortalité nous interpellent. Cette crise, nous l'espérons, nous en viendrons à bout grâce au respect des gestes barrières et, malheureusement, grâce aux mesures restrictives de liberté, mais aussi, bien évidemment, grâce à la vaccination.
Monsieur le ministre, comment l'État peut-il restaurer la confiance dans la vaccination outre-mer ? C'est en effet, pour l'heure, la vaccination qui nous permettra de sortir de ces vagues épidémiques, du décompte macabre des décès quotidiens et de l'horreur que constitue le tri des malades en privilégiant ceux qui ont le plus de chances de s'en sortir. Interrogeons-nous aussi dès à présent sur ce qui nous a menés à cette situation : les carences en infrastructures et en services de soins, l'importance des comorbidités.
En ces temps difficiles, il nous faut être présents pour nos compatriotes ultramarins. Engageons-nous dès maintenant à ce que cette solidarité ne s'arrête pas avec la crise. Comme vous l'aurez compris, le groupe UDI-I votera le projet de loi.