Je partage en tout point votre analyse. Je l'ai dit tout à l'heure, il ne s'agit pas simplement de la rupture d'un contrat portant sur un programme d'armement majeur entre la France et l'Australie mais d'une rupture de confiance entre alliés et d'un tournant stratégique.
S'agissant de l'Australie, qui décide de confier entièrement son avenir aux États-Unis face à la menace chinoise, je voudrais rappeler les paroles du premier ministre de ce pays, importants pour nous tous et pour notre industrie navale : les sous-marins de la classe Attack que nous devions construire sont les meilleurs du monde dans le domaine des sous-marins conventionnels. La dénonciation du contrat n'est donc pas motivée par des raisons tenant à la qualité des produits fournis par Naval Group, mais pour des raisons de convenance.