Il est clair que l'annonce de l'arrêt d'une des deux activités de production du site de Biesheim, qui implique un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) prévoyant 276 suppressions de poste sur les 338 emplois que compte l'usine, est une très mauvaise nouvelle pour les salariés et le territoire. Je comprends tout à fait l'émotion qui est la vôtre en tant que député de la circonscription concernée.
Je veux vous assurer que ma priorité consiste à tout mettre en œuvre pour faciliter la reconversion professionnelle des salariés concernés. Mes services travaillent étroitement avec l'entreprise à la création d'une plateforme visant à faciliter le reclassement des salariés, à l'instar de ce qui a pu être fait à Béthune pour les salariés de Bridgestone. Agnès Pannier-Runacher et moi-même sommes par ailleurs très attentives à la recherche de nouvelles activités sur le site, afin que soient identifiés d'autres débouchés – agroalimentaires, mais pas seulement – susceptibles d'offrir de nouvelles perspectives aux salariés.