Vous aurez compris qu'il s'agit d'un amendement de repli par rapport à celui qu'a présenté Michel Larive. Madame la ministre, j'évoquais tout à l'heure l'augmentation des droits d'inscription : concrètement, pour les étudiants salariés, dont le nombre ne cesse d'augmenter et qui jusque-là étaient exonérés de cotisation à la Sécurité sociale, cela se traduit par une augmentation sèche de ces droits.
Par ailleurs, la cotisation est destinée à les faire bénéficier d'activités culturelles et sportives qui, de facultatives, deviennent obligatoires. Or on sait bien que, même si les étudiants ont des activités culturelles et sportives, ils les pratiquent dans des clubs, en dehors de l'université. Cette cotisation ne peut donc pas être obligatoire.
C'est, je le répète, une augmentation pure et simple des droits d'inscription. Vous ne pourrez pas dissimuler que vous faites payer quelque chose à des gens qui, jusque-là, n'avait pas à le payer. Vous aurez beau retourner tous les arguments, les faits sont têtus. C'est proprement scandaleux !
Il faut donc adopter au moins cet amendement, car il n'est pas envisageable que les étudiants salariés qui, jusque-là, ne payaient pas les 217 euros dont ils étaient exonérés, voient aujourd'hui augmenter leurs droits d'inscription pour pouvoir tout simplement bénéficier du droit d'étudier.