Disons qu'il y a ceux qui en parlent, et ceux qui le font.
Ce texte vous offre la possibilité de renforcer le travail des forces de l'ordre sur quatre points. Premièrement, il s'agit de lutter contre les refus d'obtempérer, qui pourrissent la vie de nos concitoyens et des forces de l'ordre, puisque ces délits se produisent toutes les dix-sept minutes sur le territoire national et causent parfois la mort – celle, par exemple, de la gendarme Mélanie Lemée, âgée de 26 ans, sur les routes du Lot-et-Garonne ou celle du policier Éric Monroy, au Mans, après qu'un chauffard a refusé de s'arrêter pendant une intervention de nuit. Oui, un refus toutes les dix-sept minutes, cela cause évidemment de nombreux blessés, de nombreux morts parmi nos concitoyens.
Les délits routiers, ces agressions, prennent parfois une autre forme, celle des rodéos urbains. Les groupes parlementaires Les groupes LaREM, Dem et LR ont particulièrement travaillé pour améliorer les dispositifs en la matière – soit en imaginant des moyens juridiques supplémentaires, soit en étudiant l'application de la loi du 3 août 2018. Cette loi fonctionne. M. le garde des sceaux a eu l'occasion de présenter la réponse pénale, particulièrement renforcée depuis une année, puisqu'en 2020, près de 600 engins ont été détruits ; surtout, le nombre d'actions publiques et de condamnations liées aux rodéos urbains a été multiplié par cinq.