Croyez-moi, monsieur le garde des sceaux, des Marseillais de toutes les confessions ont manifesté pour exprimer leur émotion au moment de cette affaire ! Je regrette que vous le preniez avec autant de désinvolture. Le sujet est sensible et politiquement très marqué.
Nous sommes réunis aujourd'hui pour corriger une injustice, mais à quoi sert de débattre d'un texte dont on sait qu'il n'apportera en réalité que des corrections à la marge ? Nous allons, une fois encore, être soumis à une jurisprudence qui interprétera systématiquement dans le même sens la question de l'intentionnalité.
Je vous remercie de nous répondre, monsieur le garde des sceaux, afin qu'enfin s'ouvre le débat !