C'est bien cela, au fond, l'objectif que nous devons poursuivre. Il ne faut pas tout mélanger ! J'ai entendu certains arguments qui pouvaient le laisser penser, mais il ne s'agit pas du tout de donner l'impunité à ceux qui ont fumé ou consommé des produits stupéfiants et psychotropes. Pas du tout ! Entendez-moi bien : il faut que des experts concluent à l'abolition du discernement. D'ailleurs, pendant ma carrière d'avocat, je l'ai observé : en général, les gens qui disaient au juge avoir bu ou pris des produits stupéfiants sont plus sévèrement condamnés. C'est une réalité jurisprudentielle et je pense que les avocats et les magistrats qui sont ici le savent.
En revanche, il y avait un trou que nous sommes venus combler. Je l'ai fait sans arrière-pensées politiciennes…