Notre groupe est réservé sur la teneur du texte. Nous connaissons bien entendu l'importance et le caractère irremplaçable du travail des directeurs d'école. Nous prenons acte du mal-être de beaucoup d'entre eux, lié notamment au manque de reconnaissance à leur égard. Face à cette situation, les premiers pas qui ont été faits sont les bienvenus. La prime de rentrée notamment, ainsi que d'autres mesures positives renvoyées à des décrets, doivent être saluées.
Il y a manifestement absence de consensus sur le texte. La profession est largement attachée au travail en équipe et beaucoup de directeurs – pas tous, mais un grand nombre d'entre eux – ne souhaitent pas que soit créé un statut comparable à celui des chefs d'établissement du second degré ; ils nous ont d'ailleurs interpellés en ce sens. Nous tenons à ce propos, comme d'autres collègues, à comprendre en quoi l'autorité fonctionnelle fera réellement évoluer leurs conditions de travail.
Faut-il pour autant rejeter le texte a priori ? Non. Nous sommes toujours partisans, sur ce texte comme sur les autres, du débat démocratique. Nous espérons que, lors de ce débat, chacun exprimera son opinion sur ce sujet important.