vous souhaitez le statu quo quoi qu'il arrive, parce que cela vous rassure, nous voulons le progrès pour nos élèves. Nos différences sont réelles, je vous l'accorde bien volontiers.
Ce débat l'illustre d'ailleurs : tous les risques que vous venez de pointer renvoient en réalité à la situation actuelle. Les directeurs d'école parisiens, avec lesquels je me suis entretenu ce matin, décrivent des dispositifs très intéressants, car la commune de Paris est, depuis très longtemps, suffisamment riche pour les financer. Or, comme certains orateurs l'ont décrit, l'État est capable de compenser les différences entre les communes. Ainsi, nous faisons pour le Val-d'Oise – exemple choisi par la rapporteure – ce que nous ne faisons pas pour Paris, car Paris le fait bien.