Nous nous opposons à une telle école calquée sur le modèle de l'entreprise ; nous défendons plutôt le service public de l'école et le fonctionnement collégial et démocratique de l'école primaire. Face à la surcharge de travail des directeurs d'école et au manque de moyens, l'État doit prendre ses responsabilités en augmentant les décharges et en fournissant les aides humaines et matérielles nécessaires – et non pas en demandant à la collectivité territoriale de s'engager pour pallier le désengagement étatique. L'État doit recruter. Pour toutes ces raisons, nous voterons contre la proposition de loi.