Nous sommes fiers de voir cette région lointaine et si proche à la fois être la vitrine de la plus parfaite modernité française. La France y exerce des responsabilités particulières et mobilise des moyens financiers et humains très importants. Cet accord conforte notre position. Il s'appliquera jusqu'à la fin de l'année 2035. C'est un point solide.
Néanmoins, nous ne devons pas oublier les menaces qui pèsent sur les lancements commerciaux européens. La concurrence internationale s'est renforcée ces dernières années, avec l'arrivée d'États, comme la Chine et bientôt l'Inde, et surtout des sociétés privées américaines qui ont rapidement démontré leur capacité à innover. Nous sommes donc confrontés à une double compétition, une double menace : une menace géopolitique marquée par la montée en puissance des géants technologiques du Pacifique et une menace capitaliste caractérisée par le dynamisme conquérant – méritoire, d'ailleurs, à bien des égards – d'acteurs privés qui concurrencent les États.