Nous partageons pleinement l'ambition de renforcer la souveraineté européenne et française en matière spatiale. C'est la raison pour laquelle je ne suis pas complètement le raisonnement de M. Lachaud. Nous aurions certes préféré que l'accord soit plus contraignant, comme l'a indiqué le président de la commission, Jean-Louis Bourlanges, mais il ne faut pas pour autant se contenter de regarder passer les trains – ou, en l'occurrence, lancer les satellites – sans réagir. La question de la souveraineté en matière de défense et de données nous impose de moderniser le cadre tel qu'il nous est proposé dans la déclaration de 2017. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à l'apparition de nouveaux acteurs, étatiques ou capitalistes. À l'évidence, il nous faut avoir le débat ce soir et, dès lors, nous voterons contre la motion de rejet.