À l'heure où le tourisme spatial vient de prendre un tournant, nous devons être très vigilants sur l'impact environnemental du développement des activités spatiales, lesquelles seront inévitablement à l'origine de nouvelles sources de pollution. Si le droit international est peu disert à ce sujet, notre pays doit, quant à lui, inciter aux bonnes pratiques en la matière. Je tiens d'ailleurs à saluer le CNES, qui a placé l'environnement au cœur de ses préoccupations en instaurant une approche d'écoconception tout au long de la chaîne de lancement. Ainsi, il active un plan de mesure environnement lors de chaque lancement depuis le Centre spatial guyanais : cent mesures sont alors effectuées pour contrôler la qualité de l'air, de l'eau et des sédiments, mais aussi suivre l'impact du lancement sur la végétation et la faune aquatique.
Vous l'aurez compris, notre groupe conçoit la stratégie spatiale européenne comme une démarche durable tant pour notre environnement sur terre que pour la conquête de l'espace.