La notion de droits de l'enfant n'est tout de même pas tout à fait nouvelle. Mais le principe invoqué par le ministre hier, c'est surtout l'intérêt supérieur de l'enfant. J'en reviens à une chose très simple : la loi protège le faible ! S'il n'y avait que des conducteurs éclairés, qui conduisent doucement et en regardant bien autour d'eux, il n'y aurait pas de feux rouges. Il n'y en aurait pas besoin ! Mais c'est bien parce que la loi protège le faible des comportements déviants qu'il faut prendre des mesures susceptibles d'encadrer tel ou tel dispositif.
La personne faible, celle que nous voulons protéger, c'est celle qui peut être victime d'un comportement anormal : il est donc naturel que nous cherchions, en instaurant ce cadre, à protéger les enfants. Encore une fois – je répète ce que j'ai dit hier –, la victime, c'est l'enfant qui se retrouve à recevoir une éducation salafiste dans un hangar, alors que même sa sécurité est menacée.