D'après les chiffres de l'éducation nationale, il existe 1 575 établissements privés hors contrat, regroupant 85 000 élèves ; 70 % d'entre eux sont non confessionnels.
Il est vrai que le contrôle de ces établissements a été renforcé il y a trois ans. Cependant, beaucoup de fondamentalistes y demeurent. L'islamisme radical n'est pas seul en cause : les écoles évangélistes intégristes prospèrent, notamment en Seine-Saint-Denis. Pourrions-nous réduire le délai qui sépare l'ouverture d'un établissement privé de la possibilité pour lui de passer un contrat avec l'éducation nationale, afin d'assurer aux enfants concernés un enseignement de qualité ?