Nous avons travaillé ce contrat d'engagement républicain avec le mouvement sportif, les associations et les fédérations, vous le savez. Si la gestion du fait religieux n'est pas aussi compliquée que certains acteurs de la vie publique l'affirment parfois, des difficultés existent. Le monde sportif réclame de la clarté et des outils susceptibles de l'aider.
Vous avez évoqué le guide « Laïcité et gestion du fait religieux dans le sport », qui est effectivement une action lancée par le ministère chargé des sports. Nous avons besoin de savoir comment les associations et les fédérations vont se mobiliser en réponse à ce guide.
L'objet du contrat républicain n'est pas de « fliquer » les associations ou les fédérations, mais de valoriser ce qu'elles font déjà. Elles sont en première ligne, dans notre société, pour promouvoir le vivre-ensemble, l'égalité entre les hommes et les femmes et entre les filles et les garçons, l'inclusion et l'apprentissage de la tolérance. Aujourd'hui, l'État exerce une tutelle sur les fédérations ; mais ce n'est pas un acte juridique, un contrat que nous signons ensemble en prenant des engagements réciproques.
Vous pouvez me faire confiance : le contrat d'engagement républicain s'appliquant aux associations et fédérations sportives sera équilibré. Il permettra de valoriser les aspects positifs du sport tout en intégrant des principes républicains. Nous serons intransigeants sur leur respect, tant par le monde sportif que par les autres acteurs de la société.