Non, au contraire ! Pour commettre un acte terroriste, il vaut mieux passer sous les radars. C'est ce qui explique pourquoi, dans certaines affaires, les services de police pensaient que ces gens-là étaient leurs indicateurs – je pense notamment à ce qui s'est passé pour Charlie Hebdo. Ce n'est pas parce qu'une vingtaine de personnes sont passées par des associations sportives que celles-ci les ont poussées à la radicalisation ! Dire que, quand quelqu'un a fait du sport, y compris s'il s'agissait d'une pratique facilitant le passage à l'acte, c'est le club dans lequel il est passé qui a conduit à sa radicalisation, c'est absurde. Cela dénie toute réalité.