Nous le regrettons en tant que groupe, mais je le regrette aussi à titre personnel car, comme l'avait expliqué mon collègue François Pupponi, il s'agissait d'un amendement de bon sens. Devant la caricature, la brutalité et la véhémence des échanges de mardi soir, nous nous interrogeons donc au sujet de notre capacité collective à aborder sereinement ces sujets.
Nous regrettons également que nous n'ayons pas pu avancer sur la question des universités. Nous avions déposé un amendement qui, en raison de la règle de l'entonnoir, a malheureusement été déclaré irrecevable. Comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire hier, je déplore que nous ne veillions pas plus étroitement à ce qui se passe à l'intérieur des universités : on nous dit que la radicalisation et les dérives y sont surveillées, mais la représentation nationale aimerait être directement informée sur ce qui s'y passe, au moins par un rapport. Le problème est connu, il faudra y revenir.
Les insuffisances du texte sont pour notre groupe source d'inquiétudes pour l'avenir : le manque d'anticipation nous obligera sûrement à en reparler, car malheureusement, il ne règle pas tout. Malgré cela, nous voterons en faveur du projet de loi.