« Moi, je veux parler à mon juge » : ceux qui connaissent bien l'aide sociale à l'enfance savent que cette phrase est souvent prononcée par les enfants.
Pour toutes ces raisons, je pense que la représentation systématique – je souligne le mot – de l'enfant n'est pas une bonne idée.
En revanche, le Gouvernement et la rapporteure défendront, après l'article 7, des amendements permettant au juge des enfants de désigner d'office un avocat s'il considère que l'intérêt supérieur de l'enfant, dont il est le garant, n'est pas assuré.