Désolé, monsieur le secrétaire d'État, je trépignais parce que vous avez dit exactement la même chose en commission, où je me trouvais : je connaissais donc votre conclusion d'avance.
Au fond, je ne comprends pas quelle idée vous vous faites des avocats, surtout de ceux qui suivent des enfants. Isabelle Santiago l'a dit tout à l'heure : en la matière, des conventions sont signées avec les barreaux, une formation spécifique requise. À quoi croyez-vous donc que soient formés ces avocats, sinon à reconnaître et défendre l'intérêt supérieur de l'enfant ? Pensez-vous que leur présence suppose nécessairement un conflit ? C'est pourtant le Gouvernement qui a fait reposer sur les avocats la procédure participative et la médiation, permettant d'éviter de recourir au juge civil. Leur rôle ne se réduit donc pas à gérer la conflictualité, bien au contraire !