Ces amendements nous offrent la possibilité de rendre systématique la présence d'un avocat qui aide, qui accompagne les enfants en situation de vulnérabilité. Pour ma part, je ne conteste pas le fait que le juge des enfants veuille agir dans l'intérêt de ceux-ci : l'intention ne rend pas la procédure moins difficile pour l'enfant, lequel doit assumer sa propre parole. Compte tenu de ce qu'il a traversé, cet exercice est harassant, traumatisant, pour ne pas dire impossible ! Face aux décisions du juge, et bien que celui-ci ait son intérêt supérieur pour boussole, l'enfant devrait donc être en droit de former un recours. Or, monsieur le secrétaire d'État, quelle est la probabilité qu'un mineur, sans l'assistance d'un avocat, introduise un recours contre la décision du juge des enfants ?
Nous devons conforter ces enfants, leur apporter davantage de sérénité, en leur permettant d'être accompagnés par un avocat. C'est d'ailleurs la demande quasi unanime des acteurs qui s'intéressent au sujet :…