Monsieur le secrétaire d'État, votre argument concernant la parole des enfants est celui qui m'a le plus touchée. Cependant, si ces enfants parlent de « leur » juge, c'est peut-être simplement parce qu'ils ne connaissent pas d'autre référent que celui-ci dans le cadre de l'ASE. Or chacun doit avoir sa place, comme me l'a répondu le garde des sceaux, il y a quelques jours, à un autre sujet. Le juge juge, il tranche ; l'avocat protège les intérêts de son client. Je crois donc profondément qu'un avocat est nécessaire à ces enfants, dans ces situations.