Nous n'avons rien contre l'assistance d'un avocat. M. Bernalicis demandait au secrétaire d'État quelle image il se faisait des avocats : ce n'est absolument pas cela qui est en cause ! Je le répète, l'avocat peut intervenir à la demande soit des parents, soit de l'enfant, et bientôt du juge. C'est la systématisation de sa présence que nous refusons. J'ai travaillé dix-huit ans avec des enfants : s'il ne leur est pas toujours facile d'exprimer leurs souhaits ou leurs émotions, du moins peuvent-ils toujours le faire.