C'est à mon tour de souligner le bénéfice de cette disposition pour les enfants qui se trouvent dans de telles situations et qui endurent une double peine : ils sont en effet séparés non seulement de leurs parents – quel que soit le dysfonctionnement en cause – mais aussi de leur fratrie. Je voudrais à cet égard évoquer l'article 371-5 du code civil qui prévoit qu'en cas de séparation des parents, la fratrie doit rester ensemble – sauf si cela n'est pas possible ou si cela va à l'encontre de l'intérêt des enfants. Je remercie le Gouvernement de proposer cette disposition qui va véritablement dans le sens de l'intérêt supérieur des enfants.