Plutôt que de financer des places inoccupées, je préfère que l'argent soit investi en faveur des jeunes de l'aide sociale à l'enfance.
Nous aidons les départements à créer des places – c'est l'objet de la stratégie et de la contractualisation. Par ailleurs, nous invitons les départements qui le souhaitent à travailler avec l'État, avant même la promulgation de la loi – qui devrait raisonnablement survenir dans un an. Dès septembre, nous créerons une petite équipe d'ingénierie, dotée de quelques moyens, pour accompagner les départements et cheminer vers une sortie de l'hébergement en hôtel. Plusieurs départements se sont déjà déclarés volontaires – c'est le cas de la Seine-Saint-Denis, madame Buffet.
Telle est l'approche que je défends depuis le début, et je la défends fièrement – car, oui, nous devons être fiers de l'article 3. J'émets donc un avis défavorable à cet amendement de suppression. Nous discuterons tout à l'heure de l'opportunité d'encadrer encore davantage les exceptions, soit dans la loi, soit par voie réglementaire – car certains sujets doivent sans doute être laissés à l'appréciation des professionnels de terrain.