J'ai écouté attentivement la discussion sur l'amendement précédent, et pour tout vous dire je n'ai pas de certitude sur l'interdiction d'héberger les jeunes de moins de 21 ans dans les hôtels et les structures relevant de la jeunesse et des sports. J'ai été conseiller départemental pendant dix-sept ans – jusqu'au 27 juin pour être précis – et, comme nombre de députés présents, je suis préoccupé par la question de l'hébergement des jeunes en situation d'urgence et de précarité.
Vos propos, monsieur le secrétaire d'État, montrent que vous êtes tout aussi préoccupé que nous, et je reconnais votre volonté d'avancer sur une question difficile. J'ai eu envie de cosigner cet amendement parce que j'ai considéré que c'était une façon de nous obliger à trouver des solutions de remplacement, notamment pour les jeunes de moins de 18 ans, à qui l'on doit offrir autre chose qu'un hébergement à l'hôtel, qui n'est pas adapté. Au fond de moi, quelque chose me pousse donc à défendre cet amendement devant vous.