Le témoignage de Perrine Goulet sur sa visite et sur ce qui lui a été confié ensuite dans sa permanence doit nous permettre de faire évoluer le texte que vous proposez. J'ai moi-même visité lundi le centre départemental de l'enfance et de la famille, en présence du président du conseil départemental et de la directrice du centre, des gens très agréables, certes, et avec qui je m'entends bien ; mais il est évident qu'en présence d'un tel cortège, si on peut constater l'état du mobilier, les éducateurs ne se confient pas du tout de la même manière.
Il faut trouver dans ces lieux un espace, un temps de libération de la parole qui nous permettent, non seulement de constater l'état des meubles et du bâti, mais de saisir ce qui se passe dans les cœurs. C'est pourquoi je vous demande, monsieur le secrétaire d'État, si vous n'acceptez pas la présence des journalistes, de tenir compte au moins de ce que Perrine Goulet a dit : quand on est informé à l'avance, on n'a peut-être pas le temps de tout repeindre, mais on peut faire ce qu'il faut pour que la visite soit aussi bien encadrée que celle d'un village Potemkine.