Je voudrais résumer la position du Gouvernement, et dire d'abord à M. Eliaou que je n'ai pas la réponse à sa question, sans doute pertinente – peut-être le Conseil constitutionnel nous éclairera-t-il sur ce point.
Il était important de poser le principe que de telles visites sont possibles. S'agissant de la présence de journalistes, je persiste à penser, pour les raisons que j'ai exposées et non, je le répète, par défiance envers eux, que ce n'est pas une bonne chose : parce que ces lieux ne sont pas comparables aux lieux de privation de liberté et parce que c'est problématique du point de vue de l'intérêt de l'enfant – mais vous pouvez ne pas être d'accord.
Je pense par ailleurs qu'il est bon de prévenir le conseil départemental mais, si ma proposition d'un délai de sept jours que m'avait inspirée François Ruffin vous pose problème en raison des faits que vous avez exposés et que je ne nie pas, même s'il ne s'agit pas de jeter le soupçon sur toute l'institution, je suis prêt à la retirer. Il me semble que cela resterait globalement un progrès et qu'on aboutirait ainsi à un dispositif relativement équilibré.