Il existe dans la loi depuis 2016. Mais, dans mon département du moins, pas un gamin sur quinze n'est l'objet d'un PPE. Les référents de l'ASE reconnaissent qu'ils n'en établissent pas, et s'ils le font, c'est plus une formalité administrative que le fruit d'une concertation avec l'ensemble des acteurs. J'approuve votre proposition, madame Goulet : il faut une évaluation des parents. Mais vous ajoutez de la fiction à la fiction, vous le savez. Votre rapport montre très bien que tout cela repose sur du vide.
Nous devrions avoir pour ambition de combler ce fossé entre le texte de loi et la réalité. Cela suppose des moyens qui ne sont absolument pas au rendez-vous dans le projet de loi. Je ne cherche pas à polémiquer, je rappelle simplement que notre mission essentielle est de faire en sorte que les lois collent à la réalité.