Je remercie les uns et les autres pour leurs propos et leur engagement. Ce qu'il faut bien avoir à l'esprit, c'est la disproportion entre les sommes souvent modestes dont nous parlons ici et les abandons de créance, qui peuvent être gigantesques. J'évoquais les 4 milliards du Soudan : c'est devant nous, dans les semaines qui viennent, mais il y en aura bien d'autres du fait de la crise économique.
Nous ne pouvons pas laisser nos contribuables sans information. Je comprends la difficulté, qui est que ces abandons de créance sont le fait de structures collégiales, le Club de Paris, l'ensemble des créanciers, et l'on peut difficilement aller à l'encontre de cela. Les actions dont nous parlons ressortissent au Gouvernement et au Trésor, nous le comprenons parfaitement, mais le responsable de l'argent public, c'est tout de même le Parlement. Il me paraît indispensable qu'il se saisisse de ce sujet, non seulement en accédant à l'information – nous en avons déjà, nos administrations sont tout à l'heure honnêtes à notre égard – mais aussi, à tout le moins, en concourant à la décision. Cela dit, je retire mon amendement.