Dans l'exposé sommaire de l'amendement, Alexandre Holroyd rappelle que dans sa décision sur la loi de finances rectificative pour 2016 – je n'ai pas eu le temps d'en réexaminer le texte –, le Conseil constitutionnel a considéré qu'une mesure visant à autoriser la ratification ou l'approbation de conventions internationales en matière fiscale par le biais d'une disposition de loi de finances s'apparenterait à un cavalier budgétaire. C'est pour le moins étonnant, une convention fiscale modifiant, par définition, les recettes de l'État. La mesure proposée par cet amendement paraît donc tout à fait logique.
Si toutefois une inquiétude subsistait quant à cette mesure, l'amendement permet, selon moi, d'y répondre en apportant une clarification et en ouvrant une simple possibilité, celle de recourir aux lois de finances pour autoriser la ratification ou l'approbation de conventions internationales en matière fiscale, sans remettre fondamentalement en cause la procédure habituelle.