Il y a urgence. Comme les délinquants, le virus court plus vite que les gendarmes. Nos réactions doivent donc être à la hauteur.
Nous devons examiner et voter les dispositions relatives à l'extension du passe sanitaire, à la vaccination obligatoire des soignants et à l'isolement contraint. Et nous devons le faire en exerçant nos prérogatives en matière de contrôle de l'exécutif. C'est d'ailleurs justement parce que ce texte comporte des atteintes considérables à l'exercice de nos libertés individuelles que des amendements ont été adoptés à l'initiative du groupe Dem pour renforcer le contrôle du Parlement.
Dans l'attente peut-être d'une vaccination obligatoire, nous devons être solidaires et, avant de déterminer si la vaccination est bonne pour nous, nous demander si elle n'est pas bonne pour les autres.