Emmanuel Macron a des illuminations le lundi matin, dans le huis clos d'un conseil de défense, qu'il nous confie le soir à la télévision. Depuis 2017, c'est le fait du prince : les Français tirés au sort pour suivre la politique de vaccination ont disparu, le Parlement est sans cesse écrasé, et Emmanuel Ier décrète, prolonge l'état d'urgence sanitaire, nous convoque même en session extraordinaire. Sachez, collègues, que le fait de décider seul n'est pas étranger à l'absurdité d'une décision ou à sa brutalité.
Comment ça, les cafés et les restaurants qui sortent tout juste la tête de l'eau devront tripatouiller nos papiers de santé au risque d'une amende et au mépris de notre vie privée ? Quel est ce désordre que vous organisez ? Absurde. Aussi absurde qu'imposer le passe sanitaire pour prendre un TGV ou s'asseoir à une terrasse à moitié vide, tout en ne demandant rien quand il s'agit de monter dans un RER bondé ou de manger à la cantine de l'entreprise.