En novembre dernier, lors de ma première question au Gouvernement, j'ai évoqué l'espoir de voir le bout du tunnel grâce à l'arrivée d'un vaccin. J'ai alerté le Gouvernement sur sa capacité à relever le défi, en commandant, stockant et acheminant le vaccin en très grand nombre. J'ai insisté sur l'importance de l'anticipation afin que les Français n'aient pas à souffrir d'une pénurie.
Il m'a été répondu : « Ne commençons pas ce premier échange par des polémiques inutiles », puis « la stratégie d'approvisionnement est appliquée, je peux vous assurer que l'ensemble des Français pourront avoir accès à un vaccin ».
Eh bien voilà, nous y sommes ! Aujourd'hui, vous demandez aux Français d'accepter de subir les conséquences de votre mauvaise gestion. Comme la majorité de nos concitoyens, je suis favorable la vaccination – je suis même vaccinée –, mais l'instauration du passe prévue dans l'article 1er est contraire à la liberté de circuler, qui est un droit fondamental et constitutionnel dans notre pays. Je demande donc la suppression de cet article.