Vous ne pouvez donc pas prédire l'évolution de la situation. Dès lors, pourquoi devrions-nous nous laisser anesthésier ? Le contrôle exercé par une partie de l'exécutif, s'il habitue à un certain confort, endort la population ; celle-ci doit au contraire rester bien éveillée, faire ses propres choix et décider de ce qu'elle veut pour son propre corps. Vous devinez que vous aurez besoin de prolonger votre contrôle et, ce faisant, vous défiez le Parlement. Je le répète, c'est une atteinte non à la liberté individuelle, mais à la liberté collective.