Ma dernière intervention sera pour dire ce que, comme tant d'autres, je ressens. Dans l'établissement où j'ai pris ce matin mon café, on percevait une espèce d'inquiétude – elle ne dit pas son nom, mais elle le dira bien un jour.
Nous avons perdu la culture de la gestion des crises majeures ; nos aînés, malheureusement, y avaient été plus habitués qu'à leur tour. Il faudra travailler à y remédier, en même temps que nous relancerons la recherche.
Pour la première fois, le monde est globalisé : l'humanité tout entière est touchée, et on ne sait plus très bien qui prend les décisions, qui détermine quel vaccin est bon et quelle règle doit s'appliquer. Surtout, les trois cinquièmes des habitants de ce monde ne recevront ni vaccin ni masques : je me demande ce qui arrivera.
Pour finir sur une note optimiste, j'ajoute que nos travaux nous seront très utiles pour nous ressaisir.