Je souhaite que cette promesse présidentielle puisse être tenue pour la simple et bonne raison que les pays d'Afrique subsaharienne notamment, que nous soutenons – la présence militaire française y est très importante pour assurer la protection des populations – ont besoin de ce pendant impérieux qu'est l'aide publique au développement. Il n'est pas possible de laisser tomber des populations qui ont besoin de nous.
C'est également important pour éviter de les retrouver en masse porte de La Chapelle, dans les rues de Lille ou dans les camps de Calais. Le président du département du Nord me confiait encore cette semaine que de nombreux jeunes, voire très jeunes migrants sont dehors, à la rue, dans le froid, à Lille. Je préfère qu'ils soient au chaud, chez eux, avec un travail. C'est pourquoi l'aide publique au développement est impérieuse.
J'ai par ailleurs entendu des acteurs financiers, au sein de la commission des finances, nous assurer que cette affectation ne serait pas préjudiciable au secteur financier et à la France. C'est la raison pour laquelle, si cette technique est la seule possible, je souhaite que 100 % de la TTF française soit affectée à l'aide publique au développement. Je vous demande de nous aider à tenir la promesse d'Emmanuel Macron ! L'heure est grave car la situation en Afrique n'a jamais réclamé un règlement aussi urgent. Cet effort public, humanitaire et impérieux, serait plus que bienvenu.