…qui s'engouffrent, eux, dans une précarité grandissante. Nos étudiants, nos aînés, nos personnes dépendantes, les plus précaires : tous ont vécu une année plus que difficile et ont souffert.
Vous ne reculez pourtant devant rien. J'en veux pour exemple votre refus de déconjugaliser l'allocation aux adultes handicapés (AAH), mesure qui vous aurait peu coûté et aurait rétabli un peu de dignité et d'espoir en période de crise sanitaire et sociale. Or, même sur une mesure aussi consensuelle, qui nous unissait sur tous les bancs de cette assemblée, vous avez fait reculer la solidarité.
Alors, mes chers collègues, si nous voulons sortir ensemble de cette crise, nous devons le faire par le haut. N'oubliez pas vos concitoyens, n'oubliez pas les petites et moyennes entreprises et ne leur coupez pas abruptement les diverses aides et prestations octroyées à titre exceptionnel. Faites le choix de mesures sociales, solidaires et écologiques ambitieuses. On demande toujours plus d'efforts à nos concitoyens, tout en refusant de faire participer les fortunés, les assurances ou encore les banques. Il faut changer de logiciel, il n'est pas trop tard pour effectuer ce tournant social, mais nous doutons que vous en soyez capables.